Alice Meloni, sophrologue à Antony

Accepter les coups durs


L'image de cet article représente bien l'idée de fleurir et de tenir bon en cas de coups durs. Comme la fleur de lotus qui poussent dans une eau boueuse toi aussi tu peux tenir bon et te relever après un choc ou une expérience de vie compliquée et difficile. 

Accepter les coups durs : un art de se rencontrer soi-même

Il y a des jours où tout semble peser un peu plus lourd. Des jours où l’on avance avec la sensation d’avoir du sable dans les articulations et du brouillard dans la tête. Ces moments durs, qu’on préférerait éviter, s’imposent parfois sans prévenir. Pourtant, ils peuvent devenir des espaces précieux de transformation à condition d’apprendre à les accueillir plutôt qu’à lutter contre eux.

Pourquoi les périodes difficiles font partie du chemin

On a tendance à voir la difficulté comme une anomalie, un signe que quelque chose « ne va pas ». Mais les moments douloureux ne sont pas des accidents : ils sont une composante naturelle de la vie humaine.

Chaque transition importante, qu’elle soit personnelle, professionnelle, émotionnelle ou relationnelle, s’accompagne souvent de turbulences. Non pas parce que nous sommes faibles, mais parce que nous sommes en mouvement. Les émotions qui secouent ne sont pas des obstacles : ce sont des indicateurs. Elles signalent que quelque chose change en profondeur.

Accepter ne veut pas dire se résigner

Le mot « accepter » porte parfois une mauvaise réputation. On l’associe à tort à l’abandon ou à l’inaction. En réalité, accepter un moment difficile, c’est reconnaître qu’il est là, sans chercher à le fuir ou à le minimiser.

C’est dire :
« Je traverse quelque chose de compliqué, et c’est normal que ça me bouscule. Je choisis d’être présent·e avec ce que je ressens, plutôt que de le cacher. »

Ce geste simple ouvre déjà un espace immense. Il permet d’économiser l’énergie que l’on dépense en résistance, pour la consacrer à la compréhension, au soin et à la reconstruction.

Apprendre à écouter ce que la douleur essaie de dire

Les émotions, même les plus désagréables, portent un message. La tristesse signale souvent une perte ou un besoin de ralentir. La peur peut révéler un manque de repères ou l’importance d’un enjeu pour nous. La fatigue émotionnelle indique que nous allons au-delà de nos limites.

Prendre le temps d’écouter ces signaux, c’est éviter de les laisser s’enkyster ou se transformer en tensions plus profondes. C’est presque une conversation intime avec soi-même, où l’on apprend à reconnaître ses besoins, ses frontières, ses priorités.

S’entourer et demander de l’aide : un acte de force

Accepter un moment dur, ce n’est pas le porter seul. Ouvrir la porte à une personne de confiance, dire ce que l’on traverse, partager le poids… c’est aussi une forme d’acceptation. Cela demande du courage, car cela nous rend vulnérable, mais cette vulnérabilité peut devenir un pont vers plus de soutien, plus de lien, plus de légèreté.

Parfois, l’aide prend la forme d’une écoute amicale ; d’autres fois, elle nécessite l’accompagnement d’un professionnel. Dans les deux cas, reconnaître qu’on a besoin d’être épaulé est un acte profondément humain.

Les moments durs comme tremplins 

Il arrive que, lorsque la tempête se calme, on découvre que quelque chose en soi a changé. Les périodes difficiles peuvent nous apprendre :

  • à nous connaître davantage ;

  • à mieux définir ce qui nous importe ;

  • à laisser aller ce qui ne nous nourrit plus ;

  • à développer de la résilience, non pas comme une armure, mais comme une capacité à se relever.

À force de traverser des passages sombres, on devient plus sensible à la lumière qui revient. La douceur quotidienne prend un sens plus vibrant.

Accueillir pour mieux avancer

Accepter les moments durs, c’est choisir de ne plus se battre contre soi-même. C’est reconnaître que la vie n’est pas une ligne droite, mais une succession de vagues : certaines portantes, d'autres aspirantes. C’est faire de la place à ce qui est difficile, non par fatalisme, mais par lucidité et par amour de soi.

Et, paradoxalement, c’est souvent dans cette acceptation que commence le véritable apaisement.


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